« Idolâtres par instinct, nous convertissons en inconditionné les objets de nos songes et de nos intérêts. »
Cioran
La chimère (Gustave Moreau)
Réfléchissant sur l’origine des crédulités qui égarèrent et égarent toujours les consciences, poussant les peuples à s’entredéchirer, l’auteur a réuni des textes qui ne sont pas forcément liés entre eux par un agencement et une cohésion répondant aux critères de l’excellence littéraire, mais qui expriment, chacun à sa façon, des réflexions à partir de lectures ou d’événements. Trop longs pour être des aphorismes, trop courts pour faire l’objet de nouvelles ou d’essais. Y sont abordés des questionnements sur des concepts comme absolu, contingence, doute, spiritualité.
L’exil comme lieu d’élection de toute réflexion digne d’être considérée comme philosophique.
Exil comme une fuite face à l’invasion des idolâtres.
Voici, dans ces pages, quelques extraits des textes qui le composent :
Lieux de toutes les crispations identitaires, reposant sur des assises sentimentales plus que sur des convictions ou des intuitions sublimes, les croyances constituent la pierre d’achoppement de l’évolution de l’humanité vers une solidarité universelle.
L’ouvrage complet, aux Editions Le Manuscrit
Du même auteur : Crépuscules écorchés (recueil de poèmes)